Mike's Oud Forums

«Tootya», de Toufic Farroukh

zalzal - 1-31-2007 at 08:59 AM

http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=3328...

«Tootya», de Toufic Farroukh: un voyage musical inattendu

De la guitare électronique sur un morceau de tarab, du oud mâtiné à du drum’n’bass, un nay nostalgique accompagnant un violon énergique… Le moins que l’on puisse dire, c’est que Toufic Farroukh n’a pas froid aux touches du mixeur.
Dans ses albums précédents (Little Secrets, Drab Zeen), des couleurs orientales surgissaient çà et là sous le dessein du jazz. Dans son dernier opus, Tootya (oursin), le jazz est, sur certains morceaux du moins, relégué au second plan, pour donner la primeur aux envolées orientales (Elhob, Ya Nassim al-Rouh, Ya habibi). Chose qui, en soi, n’est pas de mauvais augure. Mais l’on peut regretter que dans cette mêlée ce soient les bidouillages électroniques qui l’emportent le plus souvent.
Car le compositeur, musicien et arrangeur voit Tootya comme un disque pour danser. Ou plutôt un disque avec des éléments de danse. Surtout en ce qui concerne la programmation et la technique. «J’ai composé la musique avec une ambiance de boîte de nuit en tête, en effet, mais sans jamais négliger le côté jazz. Je pense que la musique fonctionne à différents niveaux.»
Pour lui également, cet album est un voyage. «Mais un voyage inattendu, note l’artiste. Il est important de garder ça en tête. Tous les morceaux sont liés entre eux, mais il leur arrive de partir dans des directions opposées avant de se retrouver. J’imagine que tous les morceaux font partie d’un voyage plus grand et sans limites, un peu comme si on visitait une ville avec plusieurs petites excursions inscrites dans une grande.»
Toufic Farroukh est accompagné de solistes qui n’ont plus à faire leurs preuves: Magic Malik, Rima Khcheich, Added ou le chanteur de Kordz, Moe.
Sans oublier, bien entendu, les saxophones de Farroukh «himself» qui lancent leurs envolées dans le morceau Systole Diastole.

M.G.H.

ALAMI - 1-31-2007 at 12:31 PM

Not to forget what I still consider as being a great album and that apparently the (young?) L'Orient-le-jour jornalist missed:

"ALI ON BROADWAY" (round-1992)
&
"ALI ON BROADWAY"- The other mix (round 2002)